Le mot "pari" intrigue. C’est Yves Beal qui s’en explique, dans une note [1]
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Hypothèse n° 1 :
Comme moi, l’enfant est intelligent et inventif.
Comme moi, l’enfant a des capacités infinies.
Question : comment lui proposer des activités de haute ambition ?
C’est le pari philosophique : tous capables, tous chercheurs, tous créateurs.
Hypothèse n° 2 :
Comme moi, l’enfant a besoin de savoir où il va.
Comme moi, l’enfant a besoin de savoir où il en est.
Question : comment le rendre acteur de ses apprentissages ?
C’est le pari de la transparence.
Hypothèse n° 3 :
Comme moi, l’enfant a besoin d’un projet.
Comme moi, l’enfant a besoin d’exercer citoyenneté et pouvoirs au quotidien.
Question : comment former des enfants responsables ?
C’est le pari de l’émancipation.
Hypothèse n° 4 :
Comme moi, l’enfant travaille en équipe.
Comme moi, l’enfant a besoin des autres.
Question : comment développer l’échange des savoirs ?
C’est le pari du socio.
Hypothèse n° 5 :
Comme moi, l’enfant a besoin de donner sens à son activité.
Comme moi, l’enfant a besoin d’un retour positif sur ses actes.
Question : comment modifier positivement son rapport au savoir ?
C’est le pari du sens.
Hypothèse n° 6 :
Comme moi, l’enfant a besoin de motivation..
Question : comment créer une dynamique de coopération ? Comment mettre des forces en marche ?
C’est le pari de l’engagement.
Hypothèse n° 7 :
_ Comme moi, l’enfant a besoin de sentir à son égard bienveillance, estime et exigence.
Question : comment lui manifester des attentes positives ?
C’est le pari de la confiance.
Denis Granjean,
GFEN Provence
Source : Frédérique Mayaux et Yves Béal ,
remis en forme à l’occasion d’un week-end du GFEN Provence.