Le groupe de coordination du LIEN international d’Education Nouvelle s’est réuni du 14 au 16 février 2014 à Genève déplore l’absence des représentants du Groupe Tunisien d’Education Nouvelle.
A cette réunion ont participé des Russes, des Allemands, des Belges, des Français, des Luxembourgeois et des Suisses, notamment pour préparer les futures rencontres internationale d’Education Nouvelle.
Les représentants du Groupe Tunisien d’Education Nouvelle n’ont pas pu rejoindre les travaux parce que le lundi 10 février la permission d’entrer sur le territoire suisse leur a été refusée.
Déjà en novembre dernier lors d’une précédente réunion en France, leur visa ne leur avait pas été accordé par la France. Nous n’avions pas eu les mêmes difficultés en 2012 pour entrer en Tunisie pour les Rencontres Internationales de Mahdia « Le printemps des apprentissages ».
Nous amies tunisiennes avaient pu sans difficulté venir en Belgique, à Ciney l’an dernier. La Suisse et la France sont en train de cadenasser leur accueil. Quelle frilosité ! Nous sommes inquiets de cette évolution.
Communiqué de presse
Est-il encore possible d’organiser des réunions de travail trans-Méditerranéenne de pédagogues qui se préoccupent de la réussite de tous les enfants à l’école ? Ils veulent construire une culture de paix, dénoncent les inégalités dans les sociétés et misent sur l’élaboration collective de réponses aux défis actuels.
Le groupe de coordination du LIEN international d’Education Nouvelle s’est réuni du 14 au 16 février 2014 à Genève déplore l’absence des représentants du Groupe Tunisien d’Education Nouvelle.
A cette réunion ont participé des Russes, des Allemands, des Belges, des Français, des Luxembourgeois, des Suisses, impliqués dans la formation des enseignants, la recherche pédagogique, le monde associatif, l’organisation des Forum Mondiaux et dans l’enseignement et la formation d’adultes.
Leur objet : les futures rencontres internationale d’Education Nouvelle autour d’une remise en question des pratiques actuelles d’évaluation et la recherche d’alternatives.
Les représentants du Groupe Tunisien d’Education Nouvelle n’ont pas pu rejoindre les travaux parce que le lundi 10 février la permission d’entrer sur le territoire suisse leur a été refusée.
Déjà en novembre dernier lors d’une précédente réunion en France, leur visa ne leur avait pas été accordé.
Nous n’avions pas eu les mêmes difficultés en 2012 pour travailler en Tunisie pour les Rencontres Internationales de Mahdia « Le printemps des apprentissages », qui portait sur la question de la démocratie au cœur des savoirs.
Est-il possible de ne pas faire de connexion avec les vœux d’une certaine partie de nos populations de réduire à peau de chagrin les échanges entre pays et entre citoyens engagés dans la transformation pédagogique ?
Nous déplorons ces faits qui empêchent une coopération internationale qui puise ses racines dans l’engagement de pédagogues du monde entier du début du vingtième siècle qui oeuvraient pour la construction d’un monde de paix.
Nous attirons votre attention sur une évolution sociétale et politique de repli sur soi qui pourrait compromettre nos futures coopérations, et la solidarité entre les peuples.
Pour le LIEN, Genève le 16 février 2014
Mélanie Noesen (GLEN-LIEN)
Denis Scuto (GLEN-LIEN)
Pascale Hilhorst-Lassablière (GBEN-LIEN)
Michel Simonis (GBEN-LIEN)
Charles Pepinster (GBEN-LIEN)
Eugénie Eloy (GBEN-LIEN)
Claire Descloux (GREN-LIEN)
Etiennette Vellas (GREN-LIEN)
Francine Haberstich (GREN-LIEN)
Jean-Marc Richard (GREN-LIEN)
Sandrine Breithaupt (GREN-LIEN)
Oleg De Roberty (LIEN)
Natalya Svirina (LIEN)
Tatatyana Eremina (LIEN)
Kerstin Hopp (LIEN)
David Pensé (LIEN)
Colette Charlet (GFEN-LIEN)
Joelle Cordesse (GFEN-LIEN)
Jean-Louis Cordonnier (GFEN-LIEN)
Alice Pincart (GFEN-LIEN)
Michel Neumayer (GFEN-LIEN)