"Quand les racines se désagrègent, même l’arbre du Yutsu finit par tomber.
Quand la forêt se meurt, même le majestueux jaguar finit par pleurer... et l’anaconda s’en va ailleurs.
La grande maison reste vide et seuls restent les fantômes.
Une des manières de combattre le changement climatique est de renforcer les savoirs de la forêt." Si nous nous transformons en cultivateurs, l’histoire et les savoirs d’une grande civilisation amazonienne seront définitivement relégués dans la mémoire du passé. Alors, les enfants du peuple du Milieu du Jour auront succombé. Nous serons un peuple fantôme, vivant sans existence, car ils auront aspiré notre cerveau. Et la résistance pour défendre la forêt vivante s’achèvera.
20 ans après une longue résistance de la pensée et des savoirs, une ombre très noire se profile sur le “Tayak Wasi”. Face à cette agression, les enfants et les jeunes générations se défendent pour conserver les principes des Tayak, les Ancêtres des connaissances et des savoirs de Sarayaku."
Angun Gualinga
Chers amis, nous recevons cet appel fort et puissant du groupe Atayak de Sarayaku pour sauver l’école gardienne et primaire « alternative » de Sarayaku.
Cette école fait, depuis le début, partie intégrante du projet « Frontière de vie ».
Nous devons la sauver ! Merci à vous !
Soutenez Tayak Wasi !
Vos dons sur notre compte Triodos de Frontière de Vie : BE03 5230 4151 6984
Les professeurs, les enfants de l’école,
et nous, vous remercions chaleureusement !
Pourquoi le GBEN relaie-t-il cet appel ?
Cette école alternative mérite d’être connue et mérite notre soutien. Il est fondamental que se développent de telles écoles tant qu’il est encore temps. La solidarité est à développer aussi dans cette direction, qui me semble prioritaire.
Nous avons tous à en tirer des enseignements, elle nous remet en question.
C’est aussi un bon moyen de sensibiliser nos élèves.
Michel Simonis
Pour en savoir plus, je vous invite à découvrir cette école, sa philosophie et ses priorités. Et aussi en quoi elle est menacée. VOIR >