Extraits d’une lettre de Saint Petersbourg,
(pour les amateurs du texte complet en russe, s’adresser à Jean Louis Cordonnier)
Bonjour Jean-Louis.
Je suis content, très content, de ta lettre. Ravi par tes succès dans l’étude de la langue russe. Maintenant j’ai compris, que TOUS CAPABLES, c’est vrai. Je me mets d’urgence à l’étude du français. A l’Académie de la Formation Pédagogique, où j’ai lu ta lettre, tous ont écouté avec un intérêt indicible, et ils ont pris l’adresse du site de l’Éducation Nouvelle et vont communiquer avec toi par courrier électronique.
Je t’ai envoyé il y a quatre jours mon livre "la coopération langagière du professeur et de l’élève dans l’Éducation Nouvelle" et le livre, qu’a publié notre groupe d’éducation nouvelle de Pétersbourg : "L’atelier, une recherche de solution aux problèmes pédagogiques".
Nous nous référons souvent au livre d’Isabelle Lamorthe, le seul livre de l’éducation nouvelle française traduit en langue russe. C’est avec un grand chagrin nous avons appris son décès. J’ai participé à son atelier et je me rappelle, que malgré sa permission de chanter faux, tous chantaient d’une manière variée et très ingénieusement.
Odette Bassis, merveilleuse, personnifie pour nous le GFEN et la France. Quant à Jacques Bernardin, il est sûr que vous avez choisi le penseur capable de voir du neuf dans l’Éducation Nouvelle. En effet, pour nous l’Éducation Nouvelle ne se réduit pas aux démarches et aux ateliers, elle nous a transfigurés, a fait notre vie plus riches, plus intelligentes et variées, ce dont nous vous sommes indiciblement reconnaissants.
Nous avons préparé l’an dernier l’édition du livre "les problèmes Pédagogiques et la recherche de leur résolution dans l’éducation nouvelle", et à la fin d’octobre il doit être imprimé aux éditions de l’Académie de la Formation Pédagogique. On y trouve les articles et les ateliers de plusieurs membres de notre association.
Hier nous avons adopté le plan de travail pour cette année. Voici quelques unes de nos pistes de travail pour l’année :
- L’accès au sens de l’œuvre d’art.
- La prise de conscience du caractère iconique du texte poétique.
- La corrélation dans l’atelier entre le processus cognitif et l’activité spontanée des participants.
- Réflexion sur le vent ; le vent vaincu.
- L’audace d’esprit et moi.
- La tentation du pouvoir ; la tentation de la liberté ;
- Ma connaissance, ta connaissance, notre connaissance ;
- Le flux de la parole sans signes de ponctuation ; La joie de l’écoute ; la joie de l’auto-expression ; Les joyeux tourments de l’étude en atelier.
Merci à toi pour ta fidélité, ta persévérance et de ne pas nous avoir oublié.
Toujours dévoué à l’éducation nouvelle,
Anatole et tout le groupe d’éducation nouvelle de Pétersbourg,
le 29.10.07.