Un article de Michel Simonis publié par l’AFAPMS (http://www.afapms.be) en décembre 2003 (voir http://www.afapms.be/index.php/publications)
Liberté, égalité, fraternité. Ce vieux machin a pris tout à coup un air de jeunesse quand je l’ai vu et entendu associé à cette idée - sans doute beaucoup plus géniale que l’on pense - de séparer trois domaines de la vie en société (séparer, non pour découper en tranches, mais pour enrichir et tonifier l’unité !)
"Steiner observe que la liberté doit nécessairement présider à la vie de l’esprit pour que celle-ci réponde notamment au besoin d’évolution du corps social. Il voit dans l’égalité le principe qui doit naturellement s’imposer dans le domaine du droit et dont l’État a la responsabilité particulière. Il constate enfin la nécessité que la fraternité gouverne la vie économique étant donné la complète interdépendance (ou solidarité de fait) des acteurs dans cette sphère d’activité.
Une réflexion sans préjugés conduit à percevoir que l’application de chacun des termes de la triade républicaine dans un domaine spécifique pourrait en effet conduire à plus d’harmonie dans le corps social. A contrario, la lecture de l’histoire conduit à constater que c’est presque toujours l’empiétement d’une sphère sur les autres, ou l’application d’un principe non adéquat à une partie de la vie sociale, qui est responsable des conflits, voire du chaos. Chaos récurrent qui affecte la société humaine comme le retour des séismes, ce que l’on peut observer, hélas, actuellement." (Henri Nouyrit )
Pour lire la suite et voir comment j’applique cette réflexion au système scolaire, ouvrir le document PDF ci-joint.