Des activités émancipatrices pour une école plus humaine sont à rechercher. Retenir, réciter, répéter, autant de pratiques traditionnelles, font en effet l’économie de la pensée. Le rôle de l’école devrait au contraire inciter à réfléchir, analyser, critiquer.
La question d’une école plus humaine vaut donc la peine d’être explorée !
La démarche, active, en lien avec les convictions des animateurs part de trois questions :
– Le partage des savoirs peut-il constituer un projet d’école, un projet éducatif ?
– Les valeurs qui sous-tendent un apprentissage, ne se sont-elles pas étiolées au cours du temps ?
– Les réalités, les nécessités qui motivent un apprentissage sont-elles encore identifiées aujourd’hui ?
Dans le contexte d’une évolution qui n’a sans doute jamais été aussi galopante, relever le pari d’une société plus humaine doit passer par l’école car les actes pédagogiques posés par les enseignants renforcent ou affaiblissent des modèles de société.