Comme les groupes français, suisse, italien, russe, luxembourgeois (et bientôt d’autres...), le G.B.E.N. vise une transformation de la société à travers diverses institutions dont l’école.
Notre vision : agir sur le système éducatif afin de préparer une société plus juste, plus humaine, plus créative, moins mercantile et concurrente, plus solidaire et non-violente.
Nos partis-pris :
Afin de préparer une société plus juste, plus humaine, plus créative, moins mercantile et concurrente, plus solidaire et non-violente, nous agissons sur le système éducatif pour, dès la maternelle :
– remplacer la transmission - soumission des savoirs tout faits par la construction - émancipation des connaissances toujours à remettre en question,
– quitter l’acquisition des compétences individualisées en faveur de la recherche en groupe renforcée par une recherche individuelle préalable (auto - socio - construction des savoirs),
– proposer des situations défis sous forme d’énigmes complexes (mais accessibles) à partir de consignes - actions. Ceci afin de rendre plus savoureux les apprentissages réputés rébarbatifs, tournant ainsi le dos aux fichiers individualisés avec contrats, aux idées vides de sens faisant suite aux leçons ex cathedra,
– faire monter tous les apprenants aux généralisations par l’invention de règles en laboratoire de grammaire, mathématique..., vérifiées ensuite dans les livres lors d’une analyse réflexive sur la démarche,
– collaborer avec les parents dans des réunions actives où chacun est mis en recherche créative afin de comprendre, dans l’action, ce qu’est l’apprentissage avec droit à l’erreur sans jugement,
– dialoguer, coopérer avec les pouvoirs de tutelle pour que ceux-ci soutiennent les réalisations d’Education Nouvelle,
– développer l’immense capacité de tous les humains (100 milliards de neurones) en suscitant leur désir d’apprendre donc en combattant l’idée fataliste "je ne suis pas capable" grâce aux groupes de solidarité et au dialogue personnalisé. Faire vivre l’idée : "Tous capables", grâce à des attentes positives développant l’estime de soi,
– éradiquer la compétition dans des projets à caractère social, les défis socio - cognitifs portant sur les noyaux-clés du programme et des moments d’expression artistique et corporelle,
– débarrasser l’acte d’apprendre des formes extérieures d’excitation telles que les points, les bulletins, les grades, les classements, les prix du mérite ( ... ) et ainsi donner une alternative à l’esprit de lucre voire de marchandisation généralisée,
– transférer une partie du pouvoir des adultes vers le conseil coopératif des élèves qui peuvent exprimer aussi ce qu’ils voudraient apprendre,
– comprendre que les comportements (la discipline) se construisent aussi dans le tâtonnement expérimental donc avec le droit à l’erreur. Dès lors, remplacer le système punitions - récompenses par le dialogue personnalisé ou généralisé lors du conseil coopératif.
Charles PEPINSTER