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Le site du Groupe belge d’Education nouvelle.

Questions pour un panel
Article mis en ligne le 2 décembre 2015
dernière modification le 12 décembre 2016

par Michel Simonis

1. Le dispositif
2. Les questions
3. Les consignes
4. Le panel

1

LE DISPOSITIF

• le premier soir les intervenants étrangers ont posés chacun une (ou 2 ...) questions (dilemmes, paradoxes) aux participants (les écrire)
Rappel : une question commence par "est-ce que..." ou qui, où, que, quoi, pour quoi, pourquoi, comment...
NB. Les questions pourquoi ont tendance à enfermer, les question comment ont tendance plutôt à ouvrir des espaces...

• on a noté et photocopié et distribué les questions à tous le lendemain matin.

2

Les questions

• Quelle est - dans et pour le monde moderne - l’importance de l’imaginaire ?

• Comment peut-on préserver l’individualité en utilisant le travail en groupe ?

• L’éducation nouvelle croit-elle en l’efficacité du système de formation à distance ? Si oui, quelle est son approche en la matière et comment concevrait-elle un dispositif de formation dans ce sens, pour un pays où l’usage de l’outil informatique n’est pas très répandu ?

• Où va l’Education Nouvelle ? Quelles perspectives de développement ? Que faites-vous pour faire avancer et développer l’Education Nouvelle ?

• En tant qu’acteurs de l’Education Nouvelle, quels sont les enjeux décisifs de vos pratiques ? Jusqu’où comptez-vous vous en servir pour impulser une réelle transformation sociale ?
Avec quelles stratégies pour éviter la dispersion et regrouper vos potentialités qui sont élevées ?

3

Les consignes

 lire en silence les questions.

- laisser flotter l’une ou l’autre question dans les replis de sa pensée et de son imagination : un "silence intérieur" pour laisser émerger quelque chose de neuf de l’interaction entre ces questions et l’échange qui a précédé dans votre groupe :

IMAGINEZ en quoi ces questions viennent nourrir vos découvertes, vos "savoirs construits ensemble".
et IMAGINEZ en quoi ces savoirs font contact avec l’une ou l’autre de ces questions : des "tilt" qui provoquent de nouveaux démarrages…

 après 3 min. : reprendre les échanges.
Ne discutez pas : il ne s’agit pas d’essayer de se mettre d’accord sur quelque chose mais de faire jaillir des étincelles, des pistes, des idées nouvelles, des projets… Ne gardez que l’essentiel.

4

Le panel du mercredi 11 juillet 17 à 19 heures

Réunion de tout le monde à 17 h. dans la grande salle.

Consigne :
- vous avez reçu ce matin le texte des quelques questions qui vous ont été posées hier soir.
- par la simple concomitance (concordance dans le temps) entre ces questions et ce que vous avez vécu, expérimenté, éprouvé, vu, dit ou entendu depuis hier – pendant ces deux premières journées - des connexions, des liens, des associations d’idées se sont faites dans votre esprit, des projets, des intuitions, des images vous sont venues. ("synchronie")
Ce n’est pas un travail nécessairement logique ou rationnel, mais un travail intuitif et imaginatif (cf. le "binôme imaginatif" de Rodari)
- pendant cinq ou dix minutes d’écriture individuelle, laissez monter, surgir ou émerger des pistes de "réponses" à ces questions.
- A partir de là, on va organiser un échange entre les témoins d’hier et les "réponses" d’aujourd’hui.

Concrètement :
 après ce temps individuel, nous prendrons 20 minutes d’échange en petits groupes de 8 ou 10 personnes (?) (compter 5 min. de constitution des groupes et de mise en route)
 puis nous nous réunirons en "panel" autour d’une table (au centre de la salle ?) où prendront place les intervenants d’hier soir et l’un ou l’autre participants de votre petit groupe de discussion : ni représentant, ni délégué, ils peuvent soit parler en leur nom propre soit transmettre – rapporter – des idées qui ont été échangées dans le groupe.
Le groupe peut avoir décidé que cette ou ces personnes ont des choses importantes à dire, que le groupe a envie de faire entendre par tous.
On va essayer d’installer les membres du groupe derrière le participant au panel, de façon qu’il puisse échanger avec son groupe, s’en référer à lui et être le réceptacle des réactions de son groupe. Ce qui ne les empêche pas de réagir spontanément en leur nom personnel.
(compter 10 min. d’installation : on est déjà à 45 min.) (micros ?)

 1er temps : les "parleurs" des groupes qui le souhaitent prendront la parole.(30 min.)
 2ème temps : les intervenants de la veille auront la parole. Echanges. (30 min.)
 3ème temps : la parole sera donnée dans la salle (10 min.), avant que quelqu’un tire les conclusions (5 min.)(Odette BASSIS ?)

Fil rouge de la soirée

• En quoi suis-je interpellé ici aujourd’hui par ce qui se passe loin de moi sur la planète (et avec quoi je suis mis en contact dans cette rencontre internationale) ? En quoi cela concerne-t-il mon travail au quotidien dans ma classe, mon bureau, et ma vie personnelle, familiale... ? (quelles répercussions cela peut-il avoir et COMMENT ?)

• EN QUOI ce que je vis et ce que je fais au quotidien dans ma vie et mon travail - et COMMENT je le vis et je le fais - concerne, peut - pourra - avoir des répercussions sur ce qui se passe au loin, (globalement, ou ponctuellement, ici ou là) sur la planète ?

• EN QUOI les rapports Nord-sud s’inscrivent-ils dans ma vie, dans mes relations ou même à l’intérieur de moi ? Idem pour les rapports Est-Ouest.

• EN QUOI ce que je vis au quotidien est relié, connecté avec les rapports Nord-sud et Est-Ouest ?

• comment à la fois "penser globalement" et "agir localement" ?