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Démarche pour une réflexion sur l’Education du Futur
par Charles Pepinster, GBEN, 16 novembre 2011
Article mis en ligne le 8 décembre 2011

Plutôt que de faire un discours à un public de parents, d’enseignants, d’étudiants/futurs pédagogues, voici un dispositif possible pour animer une séance de réflexion.

Le but est de permettre une appropriation du texte ci-joint (le ‘discours’ prévu) pour le dépasser après l’avoir pris comme simple base de départ.

Trois phases sont annoncées au public : émergence des représentations, appropriation du texte/épreuve par la double interview, analyse réflexive critique.

Voici le détail de la démarche.

Emergence des représentations.

Chacun est invité à écrire (dix minutes) ce que serait, pour lui, l’Education du Futur.
Mise en commun en groupes de quatre, cinq ou six ou bien en assemblée. Chacun lit à haute voix l’écrit de son voisin où il a souligné les mots-clefs. Un secrétaire vient écrire ces mots au tableau. Ils serviront lors de l’analyse critique.

Appropriation du texte/épreuve qui se veut être un simple tremplin.
On forme des duos de participants (de façon aléatoire pour bien faire) (A) et (B)
qui reçoivent deux moitiés du texte complet, à se partager.
Tâche : lire ou bien la feuille A ou bien la feuille B, prendre des notes et se préparer à les communiquer au partenaire du duo dans une double interview. Voir le détail de ce dispositif dans l’article ci-joint : « 5 façons etc. »
Double échange de savoirs pendant 20 minutes environ : ‘A’ communique à ‘B’ l’essentiel, à ses yeux, de ce qu’il vient d’étudier dans son document A. Le partenaire qui écoute prend des notes et questionne sa source.
Inversion des rôles : c’est ‘B’ qui intéresse ‘A’ etc.
Regroupement des ‘A’ d’un côté, des ‘B’ d’un autre pour discuter du texte qu’ils n’ont pas lu mais qu’ils viennent d’entendre dans le double échange et pour ajouter ce qu’ils veulent. Chaque groupe fait une affiche avec ce qu’il trouve comme éléments (propositions argumentées, doutes, contestation des documents initiaux, apports d’autres auteurs comme Morin,Serres, Jacquard…) à propos du sujet traité, librement.

Analyse réflexive critique : on reprend les idées spontanées du début de la démarche et on les critique. On expose les affiches que chaque groupe présente. Débat. Puis (ou bien), sur une idée de Léonard Guillaume et Jean-François Manil du GBEN, en groupes, on rédige 4 phrases :

  • une phrase qui se termine par un "."
  • une phrase qui se termine par un " !"
  • une phrase qui se termine par "..."
  • une phrase qui se termine par un " ?"
    Discussion.
    Réponses de l’orateur.