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7 facilitateurs à l’apprentissage
Vivre du bonheur pédagogique
Article mis en ligne le 25 avril 2016
dernière modification le 8 juin 2016

par Jean-françois Manil, Léonard Guillaume

Le petit dernier de Léonard Guillaume et Jean-François Manil

Editions Chronique Sociale,
12,50 €


Chers Léo et Jean-François,

J’ai fini de lire avec grand intérêt votre petit livre sur les facilitateurs. Je dis petit par nombre de pages, mais grand par la richesse et l’intérêt. Un régal.

Trop petit pour que je puisse parler de "bible", mais je dirais plutôt un "Petit livre rouge" pour l’école d’aujourd’hui.
J’ai été surtout sensible et impressionné par l’accessibiltié, la simplicité et la clarté du propos et de l’organisation.
J’avais un formateur anglo-saxon qui nous disait : quand vous utilisez un mot savant, ayez un mot simple, compréhensible par un enfant de 5 ans, qui veut dire la même chose. Et si vous avez ce mot, utilisez de préférence celui-là.

Vous avez deux identités : enseignants (praticien) et chercheurs. S’il me semble que la première partie de votre livre s’adresse à vos pairs enseignants, la seconde cible plutôt vos pairs chercheurs.
Les enseignants seront séduits par la clarté du propos de la première partie.
La simplicité n’en élague pas la complexité.
L’ensemble de votre livre forme bien un tout, et tout se tient.

Vous n’avez pas suivi la tradition qui veut que chez nous on commence par la théorie, pour expliquer et situer la pratique qui va suivre. Vous avez été fidèle à ce fondement de l’EN qui part de la pratique pour aller ensuite vers la théorie. Mais la théorie ne fait pas que découler de la pratique, elle en est le fondement, elle l’étaie.
Elle est présente, efficace, en filigrane tout au long des "Idéologies et principes théoriques" et explicite à la fin.
Le lecteur n’est pas découragé par des considérations théoriques.
Son cheminement s’éclaire de ces quatre facettes superposées comme des étages qu’on peut monter ou descendre à volonté.
Aller-retour constant de réflexions sur sa pratique et de mise en pratique de ses réflexions, valeurs et partis-pris.
Et bien sûr, comme vous le démontrez, c’est l’aller-retour entre le connu et l’inconnu qui est fondamental, c’est à mes yeux le fondement du développement de l’intelligence et des savoirs.

Après avoir fini de lire la seconde partie, j’ai d’ailleurs recommencé à lire le début, comprenant alors mieux le contexte et la logique de l’ensemble.

Les facilitateurs sont à l’oeuvre dans le livre, ils en facilitent la lecture, dans la cohérence entre ce que vous dites qu’il faut faire et ce que vous faites. C’est aussi ce qui se passe, je le sais, dans votre pratique de classe : cette congruence, ou alignement, que je viens d’évoquer.

Bravo !
Quel bonheur pédagogique de vous lire !

Michel Simonis
23 avril 2016