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RÉCITS ET RÉSILIENCE, QUELS LIENS ? Chemins de vie
Article mis en ligne le 15 juin 2016
dernière modification le 16 juin 2016

Martine Lani-Bayle, Aneta Słowik (dir.)
Préface de Boris Cyrulnik
Épilogue de Gaston Pineau
Collection : Histoire de Vie et formation
mai 2016 • 162 pages • Prix éditeur : 18.50 euros

« Habiter, à mots nus, les silences des lettres, des carnets,
des photos, des lieux, des récits. » Irène Frain, 2013

La mise en récit de sa vie se démocratise aujourd’hui de plus en plus avec de nombreuses attentes, au risque d’en arriver aux fameuses « illusions biographiques » dénoncées dans les années soixante-dix par Pierre Bourdieu. Car, si la narration est maintenant parée de toutes les vertus, notamment en cas de vécu extrême – justement là où sa mise en mots bute sur des impasses –, et si nous constatons bien que le récit peut être travaillé avec des attentes thérapeutiques ou cathartiques voire formatives, peut-il être considéré « en soi » comme facteur de résilience, ou permet-il d’en révéler, après coup, l’éventualité ? Est-il porteur d’émancipation possible de ce qui a été subi, ou au contraire enfermement de sa vie dans des mots qui fixeront les traumatismes en
un présent sans fin ? S’oppose-t-il au « silence » ?

Ces questions ont étédéveloppées et débattues avec Boris Cyrulnik, préfacier, en partie à Wrocław en Pologne lors d’une journée d’études (mai 2015), par Marie Anaut (Lyon), Manuela Braud (Angers), Luciane Goldberg (Fortaleza, Brésil), Martine Lani-Bayle (Nantes), Gérard Ostermann (Bordeaux). Épilogue de Gaston Pineau (Tours- Montréal).